Roche Tarpéienne & Capitole/ Tome I
J'ai toujours été en retard sur mon âge. J'ai appris à nouer mes lacets "correctement" -selon les critères maternels- au secondaire, fumer ma première cigarette pendant les révisions du Baccalauréat, regardé mon premier porno à l'époque où la plupart des mes camarades collectionnaient déjà leurs petites amies comme on collectionnait les pin's dans les 80's, les pogs dans les 90's, les amis facebook dans les 00's-rayer la mention inutile. J'avais déjà l'air vieux en naissant, c'est dire.
Voilà pourquoi c'est seulement à l'aube de ma vingt-deuxième année que je publie mon premier article sur la toile. Qu'est-ce qui a motivé mon choix ? Je me branche sur l'absolu et puis j'écris et puis voilà. Rien à voir avec une potentielle notoriété "webesque" qui m'ouvrirait les portes des plus chaudes soirées/nuits de débauches parisiennes, de celles où l'on se perd dans une culpabilité biblique d'avoir offensé Dieu dès que les premières notes de l'aurore se font entendre et que les effluves des verres de tequila, payés à un prix que la morale réprouve, s'évaporent. Je n'en ai ni la prétention ni le talent -si si, j'vous jure.
Ce blog est simplement une fenêtre que j'ouvre sur le monde, et sur vous. D'autant plus que ce que je vois par ma fenêtre "réelle" n'a rien de très enchantant. Excepté les passages sensuels et félins de l'habitante de l'immeuble d'en face, genre de Girl Next Door céleste. Si elle lis cet article un jour, je veux qu'elle sache que j'adore ce qu'elle fait et que mardi dernier, lorsqu'elle m'a vu assis face à la fenêtre, torse nu et une bière à la main, ce n'était qu'une simple coïncidence.
Pourquoi nommer cette fenêtre virtuelle "Roche Tarpéienne & Capitole" ? Rien à voir avec mes origines. Je ne suis ni grec ni toulousain. Après moults réflexions, une introspection minutieuse, un paquet de Gitane sans filtre, et l'album d'Aloe Blacc en répétition dans ma playlist Spotify, ce nom m'est apparu soudainement. Beaucoup d'entre nous ont une maxime pour les aider à avancer dans leurs vies. Voilà la mienne, donc : "il n'y a pas loin du Capitole à la Roche Tarpéienne". J'avoue avoir hésité longuement avec "trempe ton cul dans la soupière, tu verras si c'est chaud", mais vous avouer que Carlos fait partie intégrante de mes maîtres à penser...
Le contenu de ce blog sera le plus large possible. On y parlera de musique, de cinéma, de littérature, d'actu, de moi, de vous, de mode, de moi... Bref, de la vie que je mène -ou du moins que j'essaie de mener- qui doit être surement très ressemblante à la votre.
Après le déluge, moi.